Fonds Rémy Cazals : Histoire industrielle du bassin de Mazamet

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Chercheur(s)

Cazals, Rémy

Date

Constitution du fonds : 1970-2009

Type

Image

Format

700 diapositives couleur, 230 positifs noir et blanc, 2 positifs couleur, et 2 plaques de verre.

Description

Un ouvrage a suivi :
Les révolutions industrielles à Mazamet (1750-1900). Toulouse, Privat, 1983.
Cet ouvrage est disponible dans son intégralité sur Gallica de la BNF.
Puis divers articles et un autre ouvrage :
Cinq siècles de travail de la laine, Mazamet 1500-2000, Toulouse, Editions Midi-Pyrénéennes, 2010 (Bibliographie détaillée, nombreuses illustrations, DVD sur le travail particulier du délainage).

De 1970 à 2009, Rémy Cazals a accumulé des documents sur l’histoire industrielle du bassin de Mazamet, et a photographié sur le terrain les usines et le paysage industriel.

Ce fonds est donc constitué en grande majorité de photographies prises par ce chercheur sur le terrain, mais aussi de documents (plans, dessins, cartes postales…) issus des Archives départementales du Tarn, de l'Hérault et de la Haute-Garonne, de la Chambre de commerce et d’industrie du Tarn ou de collections particulières.
La finalité et l’intérêt de ce fonds sont d’être le témoin de la marque de l’industrie sur le paysage, puis de la disparition progressive des usines de cette région, qui aujourd’hui sont le plus souvent rasées.
La particularité de ces usines est qu’elles utilisaient l’eau comme force motrice pour faire tourner leurs machines. Il y avait autrefois une petite centaine d’usines sur ce territoire, la vallée de l’Arnette constituant une véritable rue d’usines. Autre intérêt : connaître le délainage des peaux de moutons importées de l’hémisphère Sud qui fut une spécificité de la région de Mazamet.

Résumé

De 1970 à 2009, Rémy Cazals a accumulé des documents sur l’histoire industrielle du bassin de Mazamet, et a photographié sur le terrain les usines et le paysage industriel. Ce fonds est donc constitué en grande majorité de photographies prises par ce chercheur sur le terrain, mais aussi de documents (plans, dessins, cartes postales…) issus des Archives départementales du Tarn, de l'Hérault et de la Haute-Garonne, de la Chambre de commerce et d’industrie du Tarn ou de collections particulières.

Source

Le point de départ de cette recherche est sa thèse de 3e cycle :
Le mouvement ouvrier à Mazamet au début du XXè siècle (1903-1914), soutenue à l’Université de Toulouse 2 en 1974, sous la direction de Rolande Trempé.
Certains documents numérisés proviennent des :

  • Archives Départementales du Tarn : série S Travaux publics et transports.
  • Archives Départementales du Tarn : Inventaire des archives professionnelles et personnelles de la famille Cormouls-Houlès Archives Municipales de Mazamet.
  • Archives départementales de Haute-Garonne : fonds cartes postales Labouche.
  • Archives départementales de l'Hérault : série C Administrations provinciales (voir usine Saint Sauveur)

Rémy Cazals a été professeur émérite en histoire au laboratoire « France méridionale et Espagne : histoire des sociétés du moyen âge à l’époque contemporaine » (FRAMESPA, UMR CNRS 5136), de l’Université Toulouse Jean Jaurès.
Voir la Biographie et bibliographie de Rémy Cazals.

Editeur

MSHS Toulouse

Droits

Toutes les photographies prises sur le terrain par Rémy Cazals (la grande majorité) peuvent être réutilisées gratuitement (en citant son nom), mais sans modification ni but commercial sous la licence Creative Commons.
Un certain nombre sont des photographies de dessins, de plans, de cartes postales ou anciennes photos issues soit d'Archives départementales, soit de la Chambre de commerce et d'industrie du Tarn, soit de collections particulières : pour toutes celles-là, leur utilisation dépend des autorisations données par ces institutions ou les ayants droit qu'il faut donc contacter.

Licence

cc-by-nc-ndCC BY-NC-ND 4.0

Sujet

Paysage industriel
Usines
Industrie textile
Laine
Histoire industrielle
Friche industrielle

Zone géographique

Tarn
Mazamet
Montagne noire

Époque

1750-2009

Identifiant

collection_001
ark:/67375/Q93z67f2qRxr

113 contenu(s) dans Fonds Rémy Cazals : Histoire industrielle du bassin de Mazamet

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  • Portraits et signatures dans le paysage industriel de la région de Mazamet

    Description

    Archives Départementales du Tarn ?

  • Hautpoul, Saint-Sauveur et la montagne

  • Mazamet - photographies de la ville

  • Vues générales de Mazamet

  • Usines sur les affluents rive droite

    Description

    Il existe 4 secteurs avec des usines : Secteur entre Lacabarède et Saint-Amans, sur le ruisseau de Peyrelès avec les usines : Bouscayrac (Délainage 6 sur carte CCI 1973). Filature construite vers 1850, peut-être sur le site d’un ancien moulin. En 1898, Gau-Bosc, Filature, draperie, apprêts, teinture. Incendiée vers 1930. Délainage construit sur les ruines en 1961-62, modernisé en 1977. Secteur du Ruisseaux au nord du Pont de l’Arn : ruisseau d’Issalès avec les usines : La Ragné. Usine Jacques Augé : usine du Bruguet (au-dessus de La Ragné). Visible aussi sur la carte de 1948. C’est un lavage plutôt qu’un délainage. (Délainage 44 sur carte CCI 1973). Usine de La Jonquière : Pierre Hue Fils. En 1903, comme en 1909, délainage de Pierre Huc (voir les lettres de ce patron citées dans Avec les ouvriers…). L’usine est louée puis achetée à la famille Huc vers 1945 par Benjamin Sagnes. Puis Sagnes frères. Bruno Derousseau (1969) : « Les établissements Sagnes (usine de la Jonquière) possèdent une Babcock FIilcox automatique. Enorme, noire, elle consomme 1300 kg de charbon par jour, par l’intermédiaire d’un chargeur à grilles type SNCF. » En activité en 1981. (Délainage 45 sur carte CCI 1973) Les Calmettes (Délainage 46 sur carte CCI 1973).Paul Chabbert et Cie. Secteur du Ruisseaux au nord du Pont de l’Arn : ruisseau du Pas des Bêtes avec les usines : Aurelle. (Délainage 47 sur carte CCI 1973) Ancien moulin. Usine non mentionnée en 1948. Délainage de Claude Bordes en 1973. Cantalouve (Délainage 48 sur carte CCI 1973). S’agit-il de l’usine du Bruguet ? A vérifier. Si oui, Jacques Augé a un délainage au Bruguet en 1898, 1903, 1909. Abandonné depuis 1922, il est repris par les Etablissements Salvage en 1946, mais ne figure pas sur la carte de 1948. Secteur du Rec de l’Hospital avec : Mégisserie du Rec de l’Hospital. (n° 36 sur carte CCI 1973). Seule mention : 1973.

  • Usines sur le Linoubre

    Description

    Les compoix anciens signalent divers petits moulins sur le haut Linoubre. Ils ont disparu, l’un en particulier noyé sous la retenue d’eau des Montagnès. Celui de la Calmille est devenu centre de pisciculture. On n'a rien sur : Moulin des Estrabols Moulin à grains avec une chute de plus de 8 m. Le bâtiment existait encore en 1946 à l’embranchement de la route qui monte vers le barrage des Montagnès.

  • Usines sur le Linoubre : Usine de la Môle

    Description

    Du nom du petit ruisseau qui se jette dans le Linoubre. Construite en 1921 comme lavage de laines. Dans les années 1970 : délainage et peignage.

  • Usines sur le Linoubre : Moulin des Durands

    Description

    Existait déjà en 1586, moulin à grains. Abandonné depuis le début du 20e siècle. Aujourd'hui en ruines.

  • Usines sur le Linoubre : Usine de Linoubre

    Description

    Filature Guiraud vers 1860 (voir son système hydraulique dans Révolutions Industrielles, p. 96). Correspond peut-être aux bâtiments en ruine au-dessous de l’usine Vidal construite plus récemment. Celle-ci est un délainage, puis délainage et mégisserie, de la fin du 19e siècle aux années 1980. L'usine est aussi nommée Linoubre haut.
    "Historique
    1842 : Construction d’un barrage par Jacques Ségur
    1859-1860 : Guiraud cadet y a une filature employant entre 25 et 30 ouvriers ; le dossier S 642 des Archives départementales du Tarn (81) donne un plan montrant barrage, canal, bâtiments, deux roues verticales de 4,50 m de diamètre sur deux chutes superposées (voir Les Révolutions Industrielles p. 96) ; il y a 3 assortiments de machines à filer, ensemble 1000 broches ; voir la plainte du patron contre les moulins d’amont dans Les Révolutions Industrielles, p. 97. D’après le témoignage de Paul Puech, le bâtiment en ruine en aval du pont serait une ancienne filature, ce qui permet de lancer l’hypothèse que l’usine de Linoubre-Vidal qui lui succède aurait été construite à un emplacement légèrement différent. On sait qu’entre Guiraud et Vidal s’intercale Emile Daure comme propriétaire de l’usine (d’après document des Ponts et Chaussées dossier EC 18).
    1889-1891 : Edouard Vidal père et fils, déjà propriétaires demandent l’autorisation d’élever leur barrage de 1 m (obtenue le 20/07/1891)
    1903 : L’usine emploie environ 80 ouvriers ; c’est un délainage
    1946 : La chute disponible est de 15 m
    1947 : (Ponts et Chaussées EC 18) projet de construire un magasin sur le Linoubre. L’usine reste dans le délainage (+ mégisserie) pendant presque tout le 20e siècle, jusqu’à l’arrêt de la production après 1982. Les bureaux et magasins se trouvaient rue de Strasbourg (M. Stanton). Voir petit dossier de notes prises sur les résultats et les copies de lettres.
    Origine du nom
    L’usine peut porter le nom seul de Linoubre, si on désigne l’usine aval sous le nom du Cros ; ou bien Linoubre haut, par rapport à Linoubre bas, ou encore Linoubre-Vidal d’après le nom de famille de ses propriétaires, l’autre usine devenant Linoubre-Sabatié."

  • Usines sur le Linoubre : Usine Sabatié

    Description

    Construite vers 1870 par Charles Sabatié pour être un délainage, et toujours restée dans la famille et dans la même activité jusque dans les années 1980. Chute remarquable de 84 mètres (l’usine se trouve au pied d’une cascade naturelle) largement suffisante pour donner l’énergie en hiver. En été, une machine à vapeur servait de moteur d’appoint, puis elle a été remplacée par un moteur diesel acheté à La Dépêche. On nomme cette usine également Linoubre bas ou usine du Cros.
    "Historique
    1871-1872 : Construction de l’usine par Charles Sabatié ; il faut aussi établir le chemin d’accès ; le barrage est édifié au sommet de la cascade, ce qui donne une chute de près de 100 m ; l’usine, destinée dès le début au délainage, est considérée comme une usine modèle avec ses monte-charges (voir notice nécrologique de Charles Sabatié).
    1903 : Environ 80 ouvriers ; 110 en 1909
    tournant 19e/20e siècles : Voir notes prises sur archives de l’entreprise : résultats 1895-1918 ; livres de paie 1897-1916
    20e siècle : D’après le témoignage de René Carayol (employé de Sabatié dès 1917), l’usine avait une turbine de 140 CV.
    après 1982 : Arrêt du délainage après 1982. Archives dans les bureaux, rue de la Vanne.
    Présentation de l'usine
    Origine du Nom
    Sabatié du nom de la famille qui l’a construite et qui l’a dirigée jusqu’à la fin. On dit aussi Linoubre bas, ou usine du Cros.
    Témoignages
    D’après le témoignage de Jacky Sabatié, le canal d’amenée parcourait 500 m au même niveau avant de tomber en conduite forcée sur 85 à 90 m. En hiver, la turbine n’était pas utilisée à pleine puissance ; en été, il fallait un moteur d’appoint qui fut d’abord une machine à vapeur puis un moteur diesel acheté à Toulouse à La Dépêche."

  • Usines sur le Linoubre : Les Ajustants

    Description

    Foulon construit vers 1867 près du confluent avec l’Arnette. Usine abandonnée vers 1923 après incendie.

  • Usines sur le Thoré : Secteur entre Saint-Amans et La Richarde - Usine Menguy's

  • Usines sur le Thoré : Secteur entre Saint-Amans et La Richarde - Etablissements Marceau Amalric

  • Usines sur le Canal de la Nogarède : La Nogarède

    Description

    Moulin foulon au 17e siècle. Filature vers 1830. A Polydore Barbey en 1857, puis à son fils. Tout le terrain de « l’Enclos Barbey » (qui ouvre sur la Grand-Rue par un portail existant encore) a été cédé par Edouard Barbey à la commune. Le secteur a connu divers aménagements, mais l’usine est rasée.

  • Région de Mazamet : Cartes générales

    Description

    Cartes de la région de Mazamet

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Roquerlan - Moulin haut de Roquerlan

    Description

    A toujours été un moulin à grains à deux paires de meules, d’où cet autre nom : le moulin du Bled (blé). Il est attesté dans le compoix de 1646. Abandonné vers 1914, il a tourné clandestinement en 1940-44. En 1983, les ruines permettaient de distinguer encore le réservoir, les deux entrées et les deux sorties de l’eau, les meules.
    Le moulin est aussi nommé Moulin de Ponset

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Roquerlan - Gaillardou

    Description

    Moulin à grains appelé moulin du Roc dans le compoix de 1597. Transformé en moulin à papier au 18e siècle, il prend le nom de son propriétaire, le papetier Gailhardon (qui se prononce Gaillardou en occitan). Même activité jusque dans les années 1830. Il a été transformé en foulon, puis en délainage, puis en lavage. Son dernier propriétaire industriel est la société Philippe Rives qui l’a abandonné comme peu pratique. L’usine est aujourd’hui détruite. Le propriétaire du terrain a conservé la pierre marquée de la date 1782.
    "Les anciens de Roquerlan désignent toujours cette usine sous le nom de ""mouli-papier"" (Mme Tailhades, 1979)."

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Castaunouze au Moulin de l'Oule - Castaunouze

    Description

    Deux usines textiles y furent construites vers 1854, très proches, l’une par Amalric, l’autre par Mazières. La crue de 1862 y provoqua des dégâts vite réparés. A une date indéterminée, avant 1890, elles furent réunies, conservant cependant les deux roues hydrauliques. Moïse Louet y avait son délainage au début du 20e siècle et encore en 1930. En 1946 et encore en 1978, délainage Toulemonde. La photo de l’album de la CCI vers 1906 montre bien les deux bâtiments accolés. Le bâtiment aval a été le premier démoli et on a pu voir, pendant de nombreuses années ses débris et le mur mitoyen devenu façade.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Castaunouze au Moulin de l'Oule - Pont d'Haupoul

    Description

    Rive droite, Jean-Baptiste Lampila construisit un foulon vers 1854. A une date indéterminée, peut-être après les ravages de la crue de 1862, l’usine fut rebâtie rive gauche. En 1866, un nouveau pont, édifié 40 m en amont, remplaça l’ancienne passerelle du chemin d’Hautpoul. L’usine se trouvait donc désormais en aval du pont et prit le nom de celui-ci. Au début du 20e siècle, c’est le délainage d’Estrabaut-Pujol. Incendiée en 1950 et reconstruite. Pierre Estrabaud en 1973. SARL délainage du Mas Aïmat en 1978.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Castaunouze au Moulin de l'Oule - Le Cambon

    Description

    Usine textile de Marty au milieu du 19e siècle. Exploitée par Jean Mahous, Filateur en 1872, puis Bénézech en 1882. En 1928 et 1948, c’est la mégisserie Couzinié, en 1973 et 1978, la mégisserie Segonne.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Castaunouze au Moulin de l'Oule - La Vignarnette

    Description

    Foulon construit vers 1853. Puis Filature de Pierre Julié. Chacun des deux bâtiments correspondait peut-être à une des activités. Délainage Eugène Brenac en 1946. Délainage encore en 1978. Le bâtiment aval a été le premier démoli.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Castaunouze au Moulin de l'Oule - Inkermann

    Description

    Sa construction suit d’assez près la date de la bataille d’Inkermann lors de la guerre de Crimée de 1854, mais on ignore s’il y a un rapport direct. Premier propriétaire : Combes. Première activité : Filature. Auguste Bénézech transforme l’usine en délainage vers 1880. C’est toujours un délainage en 1978. Plus tard, l’usine est en partie détruite, en partie réhabilitée pour abriter un musée du jouet en bois.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Castaunouze au Moulin de l'Oule

    Description

    Déjà signalé sur le compoix de 1597 comme moulin à blé, il l’est encore en 1809. En 1853, ses propriétaires envisagent d’y établir filature et apprêts. Sire l’exploite en 1864 et 1885. En 1916, c’est la mégisserie Charles Vidal. En 1946, la mégisserie Georges Alran, et en 1973 le délainage D. Alran. L’usine a été rasée.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Castaunouze au Moulin de l'Oule - Pont de l'Oule

    Description

    Usine textile construite vers 1855, filature de Jacques Rives en 1862. Achetée en 1889 par Gustave Martinel. Toujours dans le textile jusqu’aux années 1960, puis entrepôt pour l’usine de délainage du Peigne d’Or. En bon état jusqu’à la fin du 20e siècle, elle a été étudiée par l’architecte Denis Armengaud qui avait un projet de réhabilitation. Mais la municipalité a fait raser l’usine pendant qu’il était en train de monter son projet.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Castaunouze au Moulin de l'Oule - Peigne d'Or

    Description

    Filature et apprêts lors de la construction vers 1853 par François Toulouse. Délainage de Jacques Balfet au début du 20e siècle. Puis Société nouvelle du Peigne d’Or en 1948 et 1973.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Laquière - Laquière (rive gauche)

    Description

    Première usine en aval du confluent du Linoubre. Foulon construit par Olombel en 1853. Transformée en délainage vers la fin du 19e siècle (usine Cèbe). Extension des bâtiments : exemple typique de ces usines « incrustées dans la montagne » selon l’expression d’Albert Vidal. Sur la rive droite, de l’autre côté de la route, les trois bâtiments sont le séchoir, les bureaux et une maison d’habitation. En 1946, 1948, 1952 et 1973 : délainage Léopold Bonhomme et Cie.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Laquière - Laquière (rive droite)

    Description

    Usine textile construite entre 1853 et 1858 par Loubié. En 1930 et jusqu’en 1973 : mégisserie Colombié.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Laquière - Pont de Laquière

    Description

    En 1930 et jusqu’en 1973 : mégisserie Colombié.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Riabel à l'usine Mazières - Usine de Riabel

    Description

    La chute est réglementée en 1891 pour Jean Tournier. Conflit avec le Moulin Maurel vers 1900. En 1907, c’est un foulon appartenant à Tournier, exploité par Mahul. Cette dernière famille tient encore l’usine en 1946, mais c’est un délainage. Fin de l’activité vers 1963. Achetée par Rives-Cayenne non pour la faire tourner mais pour utiliser l’eau propre du ruisseau des Mauzes.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Riabel à l'usine Mazières - Cayenne

    Description

    L’origine de son nom demeure mystérieuse. Construite au milieu du 19e siècle, c’est d’abord une scierie. Loubié la transforme en Filature. Rives l’achète en 1868 et va la reconvertir en délainage. Diverses phases de reconstruction : 1900, 1963, 1972, fin du siècle (bâtiment au-dessus de la rivière). Un des deux derniers délainages en activité, cesse au printemps 2004. La société existe toujours, en lien avec l’Australie, et possède des archives parmi lesquelles de nombreux plans.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Riabel à l'usine Mazières - Guilhou (ou l'Eclause)

    Description

    Construite pour Armand Guilhou en 1886, cette usine a longtemps porté son nom et a été un des plus importants délainages du bassin. Forme originale épousant le méandre de la rivière et le virage de la route, élargie au cours du temps, mais toujours assez étroite. Exploitée en 1973 par Claude Bonnet qui l’abandonnera pour aller construire une usine neuve et plus accessible aux gros porteurs au lieu-dit Sébastopol près de Saint-Amans.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Roquerlan à Canjelieu - Madagascar

    Description

    Construite par Guilhou en 1896, date de la conquête de Madagascar. Autre nom : la Palade. Lavage de laines encore à Guilhou en 1946. Dernier propriétaire : Gasc (délainage).

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Roquerlan à Canjelieu - Moulin de la Resse haute

    Description

    Moulin à grains mentionné sur le compoix de 1597. Emporté par la crue de 1891, reconstruit, abandonné vers 1916.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Roquerlan à Canjelieu - Usine de la Planque

    Description

    La chute est réglementée vers 1880. C’est une petite usine de lavage passée entre les mains de divers propriétaires.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Sluomroc au Moulin de la Resse - Sluomroc

    Description

    Construite en 1852 par Ferdinand Cormouls (Sluomroc = Cormouls écrit à l’envers). Filature (aspect caractéristique de la construction en hauteur) jusqu’au début du 20e siècle. Puis mégisserie en transformant les étages supérieurs en séchoirs. Incendiée en 1997 et détruite.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Sluomroc au Moulin de la Resse - Saint-Sauveur

    Description

    L’usine de Saint-Sauveur est typique de l’évolution des activités industrielles du bassin de Mazamet. Construite au tout début du 18e siècle, elle est d’abord un moulin à papier actionné par l’énergie hydraulique. Avec le développement de l’industrie textile, elle est reconvertie en filature et apprêts en 1835. Les Cormouls-Houlès en font une des plus importantes usines de délainage dans les années 1880. Au cours de la deuxième moitié du 20e siècle, après divers avatars (changements de propriétaires et d’activités, incendies), elle reste une unité mixte de délainage et mégisserie. Elle est rasée au début des années 1990.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Sluomroc au Moulin de la Resse - Usine de la Resse

    Description

    Sur l’emplacement très ancien d’une scie hydraulique, une usine textile a été construite au milieu du 19e siècle, reconvertie au 20e dans la teinture et la production de produits chimiques. Une des rares usines du bassin à avoir des toits en sheds. Aussi nommée usine Darmais.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur de Sluomroc au Moulin de la Resse - Moulin de la Resse (deux usines)

    Description

    Le moulin de la Resse est un des plus anciens moulins à grains de Mazamet. Il figure dans les documents dès 1517. Son activité se maintient jusque dans les années 1870. Il devient alors simple fournisseur d’énergie pour l’unité plus importante construite juste en amont (textile, épaillage de laine, puis scierie). Dans la deuxième moitié du 20e siècle, les deux unités sont à nouveau séparées. L’ancien moulin est une petite mégisserie. L’ancien épaillage est entre les mains d’une importante entreprise de délainage et mégisserie.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur des Trois Lunes - Les Trois Lunes (rive droite)

    Description

    Filature construite par Alquier en 1858, agrandie par Molinier en 1869. En 1900, c’est une fabrique d’engrais, et encore en 1946. En 1978, ce n’est plus qu’un entrepôt.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur des Trois Lunes - Les Trois Lunes (rive gauche)

    Description

    Les Trois Lunes (rive gauche amont)
    Construite vers 1872. Usine d’apprêts de Frédéric Prat vers 1900 (voir témoignage dans Les révolutions industrielles…, p. 243). En 1946, elle est annexée à la précédente, de même en 1978. Détruite par la crue de 1999.
    Les Trois Lunes (rive gauche aval)
    Construite vers 1862. Vers 1900 et en 1930 : délainage Joseph Estrabaud. En 1946, 1948 et 1973 : délainage et mégisserie Eugène Escande.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur des usines des Passes - Les Passes amont et aval

    Description

    Les Passes amont
    Construite au milieu du 19e siècle. Filature Mazières en 1867 comme en 1898. Mégisserie Batut-Miran en 1946 et 1973. Bâtiment abandonné et ruiné.
    Les Passes aval (ou Les Passes de Poucines)
    Usine construite pour Alquier en 1865, vraisemblablement filature. Transformée en délainage avant 1896. Achetée par Edmond Poursines en 1905, elle est restée dans la famille jusqu’à sa fermeture en 1981. Jusqu’à cette date, la vieille roue hydraulique verticale de 3,5 m de diamètre entraînait les quelques machines et fournissait l’électricité par une dynamo.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur du Courtal - Les Cousteilles

    Description

    La chute est réglementée en 1889. Roue de plus de 7 m de diamètre. Délainage Durand, puis Azaïs en 1973.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur du Courtal - Le Courtal

    Description

    La chute est réglementée en 1894. Délainage Loubié, puis Farenc. En 1973, Société nouvelle de l’usine du Courtal. En ruine vers la fin du siècle, achetée par l’armée pour en faire un terrain d’entraînement.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur du Courtal - Pré du Pont

    Description

    La chute est réglementée en 1888. Délainage Félix Armengaud, puis divers propriétaires (dont ses Fils et Jules Guiraud) jusqu’à René Escande et Cie.

  • Usines sur l'Arnette : Secteur du Courtal - Usine de Rieussoule

  • Usines sur l'Arnette : Secteur du Moulin Maurel - Moulin Maurel

    Description

    Moulin à grains attesté dans le compoix de 1597. Il a fonctionné jusque vers 1925, puis de manière marginale jusqu’en 1973. Vers 1900, un conflit avec le propriétaire de l’usine en aval oblige à changer de système hydraulique, à passer de la roue horizontale à la roue verticale.
    Reportage photographique et entretien avec les deux derniers meuniers, Paul Puech et Albert Lapeyre, en 1981 (audio et Les révolutions industrielles à Mazamet, p. 23-32).

  • Usines dans Mazamet : Carte postale de Mazamet : l'Hôtel de Ville sur l'Arnette avec l'étendoir, de l'aval vers l'amont

    Description

    Photo d'une carte postale
    Une autre photo existe avec l'étendoir garni

  • Usines dans Mazamet : Secteur du Pont Central au Pont de Caville - Photographies générales

  • Usines dans Mazamet : Secteur du Pont Central au Pont de Caville - Foulon Guilhou

    Description

    Juste en aval du Pont Central, rive droite. Construit par Guilhou dans son jardin en 1818 (voir Les RI p. 76). Sur le cadastre de 1833, la rue qui descend de la rue des Cordes vers la rivière s’appelle rue du Foulon Guilhou (en 1980, rue du Pont Vieux - aujourd’hui tout est bouleversé par la couverture de l’Arnette et la construction d’un parking).
    Au milieu du 19e siècle, c’est la filature et apprêts de Cros (Les RI, p. 91), ensuite Loubié. Une photo de l’album Boudou montre les vestiges du système hydraulique. En 1946, Fonderie Taillanderie du Pont Central avec une chute de 4 m, mais la force hydraulique est abandonnée depuis 30 ans. N’apparaît pas sur les cartes CCI de 1948 et 1973.

  • Usines dans Mazamet : Secteur du Pont Central au Pont de Caville - Ets Casimir Escande

    Description

    Etablissements Casimir Escande (Textile 20 sur carte CCI 1973)
    Existe en 1930 : Filature, tissage, apprêts, lavage et épaillage chimique. Même chose en 1948 et 1973. Voir brochure de présentation de la Maison au personnel nouvellement embauché, 1953. Aujourd’hui, siège des services techniques de la mairie de Mazamet.
    Il existe aussi des établissements :
    Bonneterie Assémat (Textile 18 sur carte CCI 1973) : Rive droite. Déjà mentionnée en 1948.
    Bonneterie Verdier (Textile 19 sur carte CCI 1973) : Rive droite. Déjà mentionnée en 1948.